Visiter Bruges en Belgique : Le charme d’une ville de canaux et de ruelles

Vous voulez visiter Bruges en Belgique? Je vous donne un avant-goût en vous amenant découvrir le charme des canaux et des ruelles de cette ville romantique. Cela pourra vous inspirer pour savoir que faire à Bruges et voir lors d’un week-end.

Visiter Bruges : Mon incontournable à faire en Belgique

Je connaissais très peu la Belgique et les endroits à visiter dans ce petit pays avant d’apprendre que l’édition 2016 du Salon des blogueurs voyage allait se dérouler à Bruxelles, sa capitale. Il ne m’aura pas fallu longtemps avant que je commence à feuilleter les guides de voyage, les blogs et les forums pour me préparer un petit itinéraire pour les quelques jours qui allaient suivre le Salon.

Après quelques recherches, certains endroits avaient particulièrement retenus mon attention, tels que Bruges, Gand et Dinant. Et visiter Bruges s’avéra être « la chose » que je ne voulais absolument faire lors de mon court passage en Belgique.

Aussitôt le Salon terminé, je prenais le train en direction de Bruges avec Rattana des blogs Ici Laos Cambodge et Princesse Krama et Nadia et Mike de Lovetrotters avec qui j’allais vivre ce court séjour dans cette ville au charme fou.

Nos premiers pas dans la ville de Bruges jusqu’à la place du marché

À peine étions-nous sortis de la gare que déjà nous nous enfoncions dans les ruelles de la vieille ville, alors qu’une bonne pluie s’abattait sur nos têtes. Plus rapide que nous, Mike nous devançait de plusieurs mètres et nous traçait le chemin jusqu’à notre auberge de jeunesse où nous avions prévu de passer les deux prochaines nuits. Le temps en Belgique étant plutôt bipolaire incertain, une fois que le ciel fut déchargé de son surplus d’eau, le soleil apparut de nouveau aussi rapidement qu’il était parti. Munis de nos appareils photo et de nos smartphones, en bons blogueurs que nous sommes, nous n’avons pas perdu un instant avant d’aller arpenter ce qui fait le charme de la ville de Bruges, ses ruelles et ses canaux.

Notre auberge de jeunesse étant située directement dans le centre de Bruges, la magie opéra dès nos premiers pas à l’extérieur. Bruges est touristique et on comprend rapidement les raisons qui en font un lieu si prisé. C’est une ville à l’image des plus belles cartes postales d’Europe. Bien que notre Vieux-Montréal et notre Vieux-Québec soient jolis, Bruges fait figure d’exception.

Nos pas résonnaient sur les petites rues pavées qui nous amenaient d’un endroit à un autre sans trop savoir où nous allions. J’avais beau avoir en main la carte touristique de la ville (très artistique d’ailleurs), j’en perdais très vite mes repères. Je préférais avoir la tête dans les airs à admirer toute cette beauté autour de moi que le nez au-dessus de la carte à identifier notre localisation. Nous en avons subi un peu les conséquences plus tard lorsque sous une forte averse nous avons eu un peu de mal à retrouver l’auberge dans ce labyrinthe de rues et de ruelles. Mon ego de géographe en a mangé un coup hehe!

Cette première courte sortie nous aura permis de percevoir le charme de la ville de Bruges, de découvrir quelques canaux et d’admirer l’ensemble fort joli de la place du marché qui s’apprêtait à recevoir un événement. De gros camions étaient stationnés et des manèges étaient en attente d’être assemblés. Pour prendre des photos ce n’était pas idéal, mais il suffisait de lever un peu la tête pour ne plus les voir et s’émerveiller devant les détails des bâtiments qui encerclent la place. C’est au pied de la statue du centre de la place, qui représente des héros s’étant soulevés contre la domination française, que je me suis positionnée pour parcourir du regard les 360 degrés autour de moi.

La tour du beffroi de Bruges domine le paysage urbain avec ses 83 mètres de hauteur. Ce bâtiment imposant qui date du 13e siècle permet d’accéder au plus haut sommet de la ville et d’avoir une vue sur son ensemble. Nous ne sommes pas montées, mais la vue sur la ville doit être superbe d’en haut, même si cela nécessite un effort physique et qu’on doit être à l’étroit en haut avec tous ces gens qui y montent.

Au Québec, nous avons très peu de styles architecturaux comme on en retrouve en Europe. Je suis assez estomaquée chaque fois que je me retrouve devant d’aussi impressionnants bâtiments comme ceux de style néo-gothique du Palais provincial et du Bureau de poste. Mais, ce qui m’a le plus séduite est le charme des petites maisons colorées aux pignons à redents.

Comme toutes les rues principales mènent à la place du marché, il était évident que nos pas allaient d’abord nous mener dans cette direction. Le temps commençait à se couvrir, c’est donc en longeant les canaux et en se perdant dans plusieurs ruelles que nous sommes revenues à l’auberge après avoir pris au passage quelques aliments pour le souper. Un bel avantage de dormir en auberge jeunesse, c’est bien d’avoir un accès à une cuisine.

Visiter Bruges à travers ses ruelles et ses canaux

Le lendemain, alors que Mike et Nadia demeuraient à l’auberge pour travailler, nous avions prévu, Rattana et moi, une longue journée de visites. Le plan était de visiter le centre historique de Bruges en matinée et de rejoindre Gand, une ville voisine,  pour l’après-midi. C’est donc assez tôt et sous un soleil radieux que nous avons quitté notre auberge pour s’orienter d’abord vers le béguinage, l’un des lieux les plus célèbres de la ville.

Ce béguinage, comme tous ceux que l’on retrouve encore à travers la Flandre, est inscrit à l’Unesco. Sans vouloir retracer l’histoire de ces lieux, ils font partie intégrante du paysage urbain des villes de la région depuis le 15e siècle alors que des jeunes filles se réunissaient pour créer une petite ville au sein même de la ville. Affranchies des règles de l’Église, elles pouvaient exister en dehors du cadre imposé d’épouses ou de moniales et de la domination masculine.

À l’intérieur de ces murs, on ressent la pureté et l’endroit a des airs de paradis en ce début de printemps avec les jolies narcisses jaunes qui emplissent la cour intérieure. Le lieu, avec ses bâtiments blancs et immaculés, invite au calme et à la contemplation. Si le temps n’avait pas été si court comme toujours, je me serais installée avec un livre dans ce petit jardin.

À peine la porte de sortie du Béguinage franchie, on se retrouve sur un joli petit pont de pierre en arche qui traverse le lac Minnewater (le lac d’Amour).

De majestueux cygnes et des canards se laissent glisser sur l’eau placide et comme à chacune des fois où je vois des bêtes, je suis restée là plusieurs minutes à les admirer. Plus le temps passait, plus la présence de touristes se faisait ressentir. Les rues s’emplissaient peu à peu de gens venus comme moi pour visiter Bruges, la belle romantique.

Nous continuions notre chemin dans les rues et ruelles de la ville qui ne semblent suivre aucune logique urbanistique. L’écho des sabots des calèches qui frappaient le pavé résonnait dans l’air et nous devions sans cesse se replier sur le côté pour les laisser passer. J’ai préféré de loin visiter Bruges au rythme de nos pas et avoir eu la liberté de nous arrêter quand bon nous semblait. Elle est si belle avec ses bâtiments de l’époque médiévale merveilleusement conservés. Tout comme à Boston, la brique est à l’honneur et leurs teintes orangées brunâtres donnent un charme fou à cette ville.

Une ouverture m’intriguait. J’ai pénétré à l’intérieur de la cour de l’hôpital Saint-Jean qu’on avait aussi vu de l’extérieur le long du canal. Ce chef-d’oeuvre fut pendant près de 8 siècles un lieu dans lequel des soeurs et des frères soignaient des malades, des pèlerins et des voyageurs. Tout comme le béguinage, c’est un havre de paix au coeur de la ville qui permet de quitter le tumulte des rues passantes.

Visiter Bruges équivaut également à parcourir ses canaux qui la composent. Ce n’est pas un hasard si elle est surnommée la « Venise du Nord », en référence à la belle ville romantique italienne. Plusieurs touristes montent à bord des nombreuses embarcations pour un tour guidé sur ces artères navigables. Cela permet sûrement d’avoir une autre perspective des bâtiments qui y sont adossés et de rejoindre des endroits où les routes ne se rendent pas. Comme ce n’est pas trop notre truc, nous avions préféré les longer et de profiter des prises de vue qu’offrent les nombreux ponts de pierre.

J’aurais bien du mal à savoir et à vous dire ce que j’ai visité au final à Bruges. Nous nous sommes simplement laissées guider par notre instinct, en la parcourant au fil de nos envies qui nous ont même amené jusqu’aux énormes moulins en périphérie.

La ville de Bruges est un ensemble et c’est son tout qui la rend si particulière et belle. Chaque rue, chaque recoin était une découverte que je mitraillais de mon appareil photo.

Bruges, tu es si magnifique. J’ai succombé à ton charme et me voilà maintenant amoureuse de toi. Je reviendrai te visiter Bruges, pour que tu me séduises à nouveau, car je te connais encore trop peu. Et je suis persuadée que tu as tellement de surprises encore à m’offrir.

Vous connaissiez cette ville? J’espère que je vous ai donné envie d’aller visiter Bruges, la belle romantique, lors de votre prochain voyage en Belgique. Et si vous avez la possibilité, prévoyez rester plus que deux jours. C’est tellement insuffisant. Je suis demeurée sur ma faim.

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