Comme vous savez, voyager fait partie de mon mode de vie. Retour sur la naissance de ma passion du voyage et de ce grand amour pour la découverte du monde.
Le voyage : l’un de mes plus grands amours
Le voyage est l’un de mes plus grands amours. Mais comment cette passion du voyage et mon amour pour la découverte du monde sont-ils nés? Ce fut d’abord un fantasme qui, peu à peu, s’est implanté dans mes pensées. Il s’ensuivit une étincelle qui jaillit et qui m’a enflammée à jamais. Un feu ardent en résulta et il n’est pas prêt de s’éteindre. Je vous amène découvrir dans ce billet un peu plus personnel ce moment où cette étincelle est apparue. Celle qui a changé le cours de ma vie à jamais.
J’en parle aussi dans mon billet sur 8 bribes d’histoires d’amour autour du monde où la magie romantique de certaines destinations a agit sur moi et m’a fait vivre des expériences inoubliables.
L’Argentine: où ma passion du voyage a commencé
J’ai 23 ans à l’époque et avec un groupe de camarades du bacc. en géographie, nous nous dirigeons vers l’Argentine pour un stage de deux semaines. Mon billet de retour est prévu pour dans cinq semaines seulement. Il était nullement question de rester seulement le temps du stage, le pays est si grand et tant qu’à y être, aussi bien en profiter le plus longtemps possible.
Entre la peur et le désir
Malgré cette détermination à vouloir expérimenter au maximum ce premier départ, j’ai la crainte au ventre. Toutes les appréhensions qui viennent souvent avec un premier voyage. La peur de l’avion, celle d’être malade, de se retrouver face à l’inconnu. Comment vais-je gérer tout cela? Je n’en sais absolument rien, mais j’en rêve depuis si longtemps. Voyager est ancré dans ma tête depuis des années et il est nourri de désirs si lointains. Il est maintenant trop tard pour rebrousser chemin, nous sommes assis dans le minuscule avion qui se dirige vers New-York, notre première escale.
En mode découverte
En Argentine, les jours défilent et je prends peu à peu mon aise. Avec le groupe, nous enchaînons la région de Mendoza avec ses vignobles, le désert de Lavalle où nous passons quelques jours, la vallée de l’Aconcagua et finalement la région de Malargüe. Tout est nouveau pour moi, je prends plaisir à regarder chaque paysage, à me surprendre de notre ressemblance physique avec les Argentins, à siroter le goût amer du maté et me délecter des Asados. La grandeur des espaces m’étonne, les couleurs tout autant. Je suis en mode découverte de l’inconnu, de l’ailleurs. C’est ma première « date » avec le monde et le voyage. Mais à ce moment, j’ignorais encore que quelque chose s’implantait en moi.
Et un jour, ce fut le coup de foudre.
Nous venions de passer la journée dans la réserve la Payunia, ces terres volcaniques assez particulières.
Je n’avais jamais rien vu de tel, même à la télévision. Ces terres volcaniques et ces volcans à perte de vue donnent la sensation d’assister à ce qu’était la terre à ses origines.
Le sol était recouvert de cendre noire et rouge. De petites pousses éparses d’herbes jaunes complétaient le tableau. L’effet visuel était saisissant. Du haut d’un volcan et à l’orifice de son cratère, je regardais les petites camionnettes blanches en contrebas. Elles semblaient minuscules et contrastaient dans ce paysage de fin du monde.Des ossements d’animaux ayant péris sur place rendaient le décor encore plus apocalyptique.
Mais tout ce que je voyais m’émerveillais. Étant géographe et ayant une fascination pour les volcans, je peux dire que c’était l’extase de déambuler ainsi dans l’une des plus grandes aires volcaniques de la planète.
L’étincelle qui déclencha tout
C’est lors du trajet de retour que l’irréparable se produisit. Je m’en souviendrai toujours. J’étais assise dans l’une des camionnettes qui nous ramenaient au village.
Le soleil commençait à descendre et je regardais par la fenêtre ces mêmes paysages lunaires qui avaient fait la joie de ma journée. Néanmoins, les couleurs douces du ciel les attendrissaient, leur donnaient des airs moins menaçants. Je me sentais merveilleusement bien, je laissais voguer mes pensées. Ces paysages et ce voyage m’inspiraient.
J’ai tenté d’écrire, de décrire ce que je voyais. Mais il n’en résultait qu’une piètre image de la réalité. Il y avait si longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. Mes sens étaient éveillés et cela me rapprochait de moi-même, me faisant ressentir mes émotions plus intensément. Il y en avait tant depuis le début de ce voyage. Dans une étincelle de lucidité, j’ai réalisé que ce moment était particulier. Je venais de succomber au charme du voyage, de tomber en amour avec ce dernier et ce qu’il crée en moi.
Aujourd’hui encore, le voyage est l’un de mes plus grands amours. Celui qui a changé ma vie à jamais et le cours de mon histoire. Ma passion du voyage venait de naître. Maintenant, vous connaissez la suite.
13 commentaires
Tu me fais rêver…Depuis quelques années je chéri le rêve d un voyage d au moins 6 mois dans un pays qui ne connais pas l hiver!!! ( en famille)Si ce n’ est pas un déménagement définitif… Tu me donne envie de réaliser mon rêve…
Ah l’Argentine, je n’y suis resté qu’une semaine et pourtant j’ai adoré ce pays. Le vin, la bouffe, les paysages qui n’ont rien à voir au Sud et au Nord. J’avais particulièrement aimé la région de Salta 🙂
Une semaine.. ahh mais là il faudra y retourner. J’y suis restée 5 semaines et il faut absolument que j’y retourne. Trop d’endroits à découvrir. COmme tu dis, c’est tellement différent d’un endroit à l’autre. Et que dire de la Patagonie. C’est un voyage en soi à elle toute seule.
Et le voyage est un très bel amour 🙂
Oh oui, je te le fais pas dire 🙂
Des très beaux tableaux de toute beauté. Merci de partager avec nous.
Ca fait plaisir Charlot!
Joli article je me reconnais bien dedans ! Retranscrire ce que l’on vit, ce que l’on ressent …
Je me reconnais bien dans ton paragraphe entre peurs et désirs ! Au départ pour mon tour du monde j’étais vraiment dans un condensé d’émotions incroyables mais l’excitation de la découverte était bien plus forte que celle de la peur de tomber malade, de me blesser ou autres peurs plutôt générées par mon entourage finalement plus que par moi-même.
Pour moi le déclic fût mon voyage au Pérou même si cette envie de découverte je pense l’avoir depuis toujours !
Aujourd’hui mon amour pour la découverte de l’ailleurs est toujours plus grande et je ne pense plus qu’à la prochaine destination, les prochaines rencontres, les prochaines découvertes !
Le voyage … Ma passion ! 🙂
ouais c’est un beau problème ça Isabella.. l’envie de l’ailleurs est toujours plus grande. Faut croire que c’est insatiable ce truc hehe. 🙂 C’est une bonne chose que l’excitation soit plus forte que la peur, car pour ceux dont c’est le contraire, ils sont demeurés à la maison sans jamais oser. Bonne continuation dans tes voyages 🙂
Cela fait deux fois que je lis ton récit et deux fois que je l’apprécie alors cette fois ci je te laisse ce commentaire.
Je ne savais pas que l’Argentine était pour toi le pays déclencheur de ce que tu vis jusqu’à présent, à savoir l’amour des voyages. Et j’en suis étonnée du fait que cela ait commencé avec les volcans. La profondeur de tes sentiments pour les voyages et cette anecdote me fait prendre conscience que je n’ai pas encore rencontré un seul volcan en voyage, comme quoi on a tous nos propres expériences 🙂
ah oui.. pourquoi es-tu étonnnée? J’adore les volcans hehe… j’ai déjà voulu être volcanologue. Je suis finalement devenue géographe alors tout ce qui est de la terre j’adore 🙂 Toi tu te souviens où l’amour des voyages a commencé pour toi? Et tu devrais aller en italie voir le vésuve… ca l’air malade 😉
Je comprends tout à fait que l’Argentine fusse un grand déclic, ce pays à l’air tellement « WOUAH » ^_^
ohh oui Aala… L’Argentine est de toute beauté. Mais découvrir du même coup un aussi beau pays et le plaisir du voyage, c’est doublement ouffff!