Retrouvez la première partie de l‘itinéraire de mon voyage sur la Route de la Soie au Gansu en Chine. Pour savoir que faire, voir et visiter.
Mon voyage sur la Route de la Soie en Chine
La Route de la Soie, un itinéraire légendaire que je rêvais de visiter depuis bien longtemps. Bien loin des destinations traditionnelles, je désirais plus que tout partir sur les traces du grand explorateur Marco Polo et découvrir les mystères de cette route deux fois millénaire. C’est donc avec un billet d’avion bon marché en poche que j’ai rejoint la métropole de Hong Kong à la fin du mois de septembre.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’existence de cette route mythique, voici une brève explication pour comprendre pourquoi elle m’attire autant.
La Route de la Soie : Deux milles ans d’histoire
La Route de la Soie (en fait, il y a plusieurs variantes de parcours) est une route commerciale très ancienne qui reliait l’Europe à l’Asie. À l’époque, seuls les Chinois maîtrisaient l’art de la fabrication de ce textile précieux qu’ils faisaient transiter par cette route. Mais pas que. D’autres objets y étaient également transportés pendant des mois par des hommes courageux désireux de faire fortune. Cette route ayant plus de 2000 ans d’existence fut peu à peu délaissée à partir du 15e siècle. Son parcours qui commence en Turquie se termine (ou débute) à Xi’an en Chine en passant par l’Asie centrale. Imaginez les risques qu’encouraient ces hommes de l’époque pour traverser ces contrés hostiles à la merci des brigands et des barbares. À dos de cheval et de dromadaire, ils traversaient des cols de plus de 4000 mètres et des déserts avec des températures des plus extrêmes. Cette route m’a attirée. Pouvoir suivre à mon tour les traces de ces caravaniers tel que Marco Polo l’a fait au 12e siècle.
Mon itinéraire au Gansu sur la Route de la Soie en Chine
Les distances sont considérables et la parcourir nécessite plusieurs mois. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me consacrer au premier tronçon de cette route à travers la province du Gansu en Chine. Après un bref arrêt à Shenzhen, direction Xi’an pour ensuite traverser la province du Gansu, l’une des plus pauvres au pays.
Dans cet article, je vous parlerai de ce voyage de 3 semaines et demi dans l’arrière-pays chinois, sur la trace des caravaniers de l’époque qui transportaient la soie et autres objets à travers ce chemin.
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1. Shenzhen : En attente d’un train
À peine étions-nous arrivées à l’aéroport de Hong Kong que nous nous dirigions vers Shenzhen de l’autre côté de la frontière. Nous voulions passer les douanes chinoises le plus rapidement possible pour ne pas perdre de temps. Le chemin vers Xi’an, le début de la Route de la Soie, était encore long.
Nous sommes finalement restées à Shenzhen pour 3 jours par la force des choses, car aucun train ne pouvait nous amener à Xi’an. Les vacances chinoises commencent le 1 octobre et c’est le pire moment pour voyager dans le pays. Comme le départ était prévu quelques jours plus tard, nous en avons profité pour se promener dans les environs de Shenzhen, cette grosse ville où la jeunesse afflue pour venir y travailler.
La forteresse de Dapeng
Nous avons d’abord rejoint un petit village ancien du nom de Dapeng à 1h30 de la ville. Ce village est une forteresse avec ses grands murs d’enceinte qui en protègent le coeur. On a pris plaisir à se perdre dans les ruelles, là où les chiens aboient à notre passage et où les résidents nous regardent d’un regard interrogateur.
En haut d’une colline, un magnifique temple qui surplombe le village me faisait de l’oeil. Comme toujours, ces lieux de spiritualité et de beauté m’attirent. J’ai donc guidé mes pas vers ce dernier et je ne fus vraiment pas déçue.
La plage de Dameisha
Le lendemain, nous avons eu la brillante idée d’aller à la plage de Dameisha située tout près de la ville. Les plages chinoises n’ont rien à voir avec nos plages au Québec. Bien qu’elle soit très grande et belle, il y avait tellement de monde dans le sable et dans l’eau que nous avons dû nous éloigner un peu. Quand on voulait se baigner, il était impossible d’aller plus loin que la taille sinon un homme avec un haut parleur et un autre en seadoo nous demandaient de reculer. Je crois que les Chinois ne savent pas bien nager, alors pour éviter une noyade ils contrôlent tout. On se ramassait agglutiné avec le reste du groupe qui flottait avec leur tube gonflé. Ça nous aura pris une heure avant de réaliser que les bikinis ne sont pas la norme en Chine. Gros moment de malaise. Les filles portent plutôt un maillot une pièce avec jupette ou elles sont complètement couvertes. On a vite fait de repartir.
2. Xi’an : Le début de la Route de la Soie
C’est donc après ces premiers jours en sol chinois qui nous ont permis de se remettre dans le « mood » que nous avons embarqué dans le train vers Xi’an plus dans le Nord. 31 heures, assises sur des bancs durs. Je vous jure que ce fut très long et pénible. Fatiguées de cette interminable virée en train, nous sommes arrivées en fin de soirée à Xi’an, le point de départ de l’ancienne Route de la Soie et ancienne capitale du pays qui a un historique plus qu’intéressant.
L’armée de terre cuite
La première journée de notre passage dans cette ville, nous sommes allées voir l’Armée de terre cuite. C’est l’une des plus grandes découvertes archéologiques au monde. Le site fut découvert dans les années 70 et plusieurs archéologues travaillent encore pour mettre à jour ces milliers de statues encore sous terre.
Ces soldats ont été fabriqués il y a plus de 2000 ans et furent installés dans le tombeau du premier empereur, l’empereur Qui, pour le protéger même après sa mort. Ces milliers de personnages faisant parties de différents grades sont tous uniques avec leur visage différent. Une vraie armée comme il en existait à cette époque.
Ce qui est génial, c’est que l’on peut admirer ces statues à l’emplacement même où elles ont été trouvées. Nous pouvons nous promener autour de ces fosses en constatant la grandeur de cette oeuvre.
Le quartier musulman de Xi’an
Au coeur de la vieille ville, on retrouve le quartier musulman. Dans cette région, ils sont appelés les Hui, minorité ethnique qui pratique l’islam, mais qui parle la langue chinoise. On les reconnait facilement au petit chapeau blanc que les hommes portent ou le voile qui recouvre les cheveux des femmes. Ils sont arrivés en Chine par la Route de la Soie et ils sont descendants de marchands ou de soldats arabes et perses. L’islam a été introduit au VIII siècles et il est maintenant bien implanté dans le pays.
Le quartier musulman est un endroit complètement flyé. La musique joue à fond, des vendeurs crient pour attirer l’attention des passants, des odeurs de nourritures exotiques, principalement des brochettes de mouton cuites sur le grill, de la lumière, des couleurs flamboyantes et des gens partout. Je me suis sentie complètement aspirée par ce tourbillon. C’est vraiment un endroit à visiter lors d’un séjour à Xi’an.
3. Xiahé : À le rencontre du peuple tibétain
Après avoir quitté Xi’an, nous avons pris un autobus vers Lanzhou et un autre vers Xiahé, une petite bourgade tibétaine au coeur des montagnes. Même si elle était en dehors de l’itinéraire de la Route de la Soie, nous voulions absolument faire ce petit crochet pour rejoindre cette petite ville reconnue pour contenir l’un des plus importants monastères bouddhistes tibétains de la secte des bonnets jaunes au pays.
Le monastère de Labrang
Le monastère de Labrang est un énorme complexe labyrinthique où plus de 500 moines y vivent et y étudient dans les 6 différentes écoles. Tout autour, sur le mur d’enceinte appelé le kora, des pèlerins tibétains circulent en y faisant tourner un à un les moulins à prières, et ce, pendant 3km. Ce geste fait dans le sens des aiguilles d’une monte permet de libérer des mantras (prières) vers les cieux.
Dans ces montagnes, à 3000 mètres d’altitude, la ferveur religieuse est palpable. Il émane de ce lieu une spiritualité intense dont on se laisse facilement enivrer.
J’ai toujours été fascinée par la culture tibétaine. C’est la deuxième fois que j’ai la chance d’aller dans un de leurs lieux sacrés, la première fois étant à Shangri-La au Yunnan, et j’éprouve encore ce même sentiment de fascination.
Les prairies de Sangke
Pour sortir un peu de la frénésie religieuse de Xiahé et de son monastère bouddhiste, nous avions décidé de consacrer notre dernière journée dans la région pour une balade à vélo dans les prairies à quelques kilomètres de la ville.
Les prairies de Sangke sont d’énormes pâturages où les Tibétains viennent faire paître leurs animaux. Chevaux, yaks, moutons et chèvres se nourrissent dans ces étendues de verdures sauvages et d’eau fraîche. Par contre, la beauté du lieu a attiré des habitants de la région qui profitent du passage des curieux pour leur proposer de dormir dans une yourte ou de faire un tour à cheval. Le genre de truc qui ne nous intéresse pas trop. Un peu en retrait, nous avons préféré se lier d’amitié avec un cheval qui se voulait très photogénique. Le ciel, dont les nuages s’étiraient comme des filaments, rendait l’ensemble complètement fou.
4. Wuwei : Une escale sur la Route de la Soie
La destination suivante fut Wuwei, une escale peu prisée des voyageurs de passage. Cette ville très ancienne était un poste important sur la Route de la Soie et elle fut la capitale de la région sous plusieurs dynasties. Aujourd’hui, il est possible de visiter les tombeaux d’empereurs et y manger de succulents fruits, un miracle quand on sait que cette ville est située au coeur du désert. Mais ce qui nous intéressait davantage de cette ville était l’énorme bouddha de Tiantishan situé à une cinquantaine de kilomètres plus au Sud.
Le bouddha géant de Tiantishan
On retrouve à une cinquantaine de kilomètres de la ville le temple du bouddha géant, considéré comme l’une des plus anciennes grottes bouddhistes de Chine. Il remonterait à plus de 1600 ans, lorsque le bouddhisme est arrivé de l’Inde par la Route de la Soie. Plusieurs fois restauré, l’ensemble est impressionnant. Un énorme bouddha de 15 mètres de hauteur, accompagné de six personnages, qui sont sculptés à même la falaise de sable.
Le temple est situé devant un magnifique lac turquoise. Il offre un panorama vraiment joli avec le contraste des couleurs du bleu du ciel et les tons sablés des montagnes désertiques.
Temple et vie quotidienne à Wuwei
Nos flâneries à Wuwei nous auront mené au temple de Confucius, considéré comme le premier « éducateur » de la Chine dont les fondements politiques et sociaux du pays en son issus. Le confucianisme est aujourd’hui devenu une religion. Par contre, le temple était à notre grand désarroi un peu laissé à l’abandon.
Les villes chinoises bougent et il est bien difficile de s’ennuyer lorsqu’on s’y aventure. Il y a les petits étals de nourriture avec des commerçants qui essaient de nous attirer. Ou encore, des parcs animés où des personnes âgées jouent aux cartes ou au mahjong pendant que les enfants courent autour ou que des groupes font des chorégraphies de danse. Nous avons parfois la chance de rencontrer un groupe de joueurs d’erhu, cet instrument chinois à cordes semblable à un violon, mais qui se tient debout. En Chine, on retrouve dans les parcs une animation assez unique que je prends plaisir à assister.
Informations pratiques pour un voyage au Gansu
Hébergement au Gansu en Chine
Pour réserver mes chambres, j’utilisais principalement Agoda et Booking. Pour la Chine, ce sont les sites où j’ai trouvé les meilleurs prix et qui m’assuraient que l’hôtel acceptait les étrangers. Je réservais la veille ou quelques jours d’avance. En faisant une capture d’écran avec mon cellulaire de l’adresse en caractères chinois, je n’avais qu’à la montrer au chauffeur de taxi une fois sur place pour la rejoindre.
Se déplacer au Gansu
Le moyen le plus rapide et économique de voyager sur la Route de la Soie demeure le train. Il existe différentes classes et divers types de train. Pour payer moins chers, il suffit de prendre les trains les plus lents et de choisir un banc dur. Par contre, si vous voyagez de nuit (vous économisez sur l’hébergement), mieux vaut prendre une couchette. L’option couchette dure est la plus abordable. Pour les réservations, il est plus économique de réserver aux gares directement. Si vous voulez une couchette, prévoyez réserver d’avance, car les places partent rapidement. Vous pouvez aussi réserver sur Ctrip moyennant une commission que je trouve parfois exagérée. Vous pouvez aussi vous en servir pour connaître l’horaire des trains et leur numéro pour faciliter la réservation lorsque vous serez au guichet de la gare. Les autobus longue distance demeurent une alternative. Il y en a aussi avec couchettes. Pour vos déplacements en ville, optez pour les bus locaux (tarifs très bas) ou les taxis.
Durée du voyage
Pour un voyage au Gansu, prévoyez un bon 2-3 semaines pour prendre le temps de bien visiter la province et ses multiples attraits.
Budget à prévoir
Prévoir un budget de 50-70$can. en moyenne par personne et par jour (si vous voyagez à deux) pour profiter pleinement. Ce qui est cher en Chine, ce sont les déplacements et les sites touristiques. Surtout dans la deuxième partie de l’itinéraire que je vous présenterai, certains sites coûtaient entre 25-45$ can.
Ceci est donc la première partie de l’itinéraire de mon voyage sur la Route de la Soie au Gansu en Chine. Cela pourra peut-être vous inspirer dans la planification de votre futur voyage dans cette région et vous permettra de savoir que faire, voir et visiter au Gansu. Vous pouvez retrouvez la suite de ce voyage au Gansu ici. Et si vous voulez connaître mes meilleurs moments de ce voyage sur la Route de la Soie, je vous invite à lire cet article invité.
11 commentaires
vraiment j’aime la Chine. C’est un endroit merveilleux
Histoire de ne pas faire les choses comme tout le monde, je lis tes articles à l’envers…
(Mais c’est pas grave je m’y retrouve ! 😉 )
Heu les plages en Chine ça fait peur non ?
Le Bouddha de Tiantishan est vraiment impressionnant et on comprend pourquoi il a été « construit » ici quand on voit la vue… Magnifique !
Ahahah à l’endroit ou à l’envers, c’est pas trop grave… si vous y allez et que vous arrivez de l’ouest, ce sera dans le bon sens hehe.
En effet, l’expérience des plages n’a pas été top loll. Ya ben trop de monde. Adieu le sentiment de bout de monde.
Bonjour Rachel.
Ton blog m’intéresse puisqu’il me permet de revivre les trois voyages successifs que j’ai fait en Chine.
Je suis originaire de la Province du Quebec précisément a Châteauguay.
—–
Je fréquentais a ce moment une Chinoise, un amour de femme avec qui j’ai visite et rencontre
des endroits et des gens d’exceptions. C’était en 2008 jusqu’à la fin 2009. Ce fut Chengdu
dans la Province du Sichuan, Lijiang dans la province du Yunnan ainsi que Baoding
dans la Province du Hubei au Sud de Beijing. J’allais la rejoindre et passait un mois a deux mois en sa compagnie.
La vie m’a mené aujourd’hui a Ben-Tre ou j’y demeure une grande partie de l’année.
A cent Kilomètres au Sud de Ho Chi Minh dans les campagnes, un petit village du nom de Nhon Thanh j’ai fait construire. Ce petit bourg qui ce trouve a quatre Kilometres de la nouvelle cite
de Ben-Tre.
Au cours de ces périples, j’ai accumulé quelques milliers de photos et de video qui me sont inestimables.
J’ai toujours fait de la photographie et je suis très sélectif en ce qui concerne l’image.
Au plaisir de te relire
Daniel.
Bonjour Daniel,
Wow tout un parcours cela. Quel beau pays qu’est la Chine. Vous avez eu la Chance de faire un peu de la Route de la Soie? Sinon, je vous conseille cette région. C’est tellement beau! Et vous habitez tout près 🙂 La vie au Vietnam doit contraster énormément avec Chateauguay. Si je repasse au Vietnam, je vous ferai signe. Ce serait un immense plaisir que vous me permettez de découvrir votre région.
Vous avez une page facebook où vous partagez tous vos clichés? Je serais bien curieuse d’y jeter un oeil.
Au plaisir 🙂
La route de soie c’est vraiment un voyage qui m’attire mais j’ai plutôt peur d’aller en Chine sans connaître du tout la langue … Est ce que tu parles un peu chinois ?
Bonjour Solène,
En fait non je ne parle pas du tout chinois. La première fois que je suis allée (dans le Yunnan et Guangxi), l’incompréhension de la langue m’avait crée un malaise. Mais on fini par découvrir des petits trucs…j’ai un petit article d’ailleurs sur le sujet: https://www.decouvertemonde.com/les-enjeux-de-communication-en-chine
C’est certain, prépare toi des mots de bases transcrit en chinois sur ton telephone. Exemple des aliments, toilette, bus, train, etc. Tu peux toujours les montrer en cas de besoin.
On devient de plus en plus à l’aise au fil des jours et après ca va bien. Il ne faut pas s’empêcher à cause de la langue. Tu vas voir, le système D est plus fort que le crois quand c’est le temps 🙂
Salut Rachel, je viens de tomber sur ton blog en cherchant des infos sur le Gansu, j’imagine que tu y es encore. Comptes-tu aller à Zhangye et voir les fameuses montagnes Danxia ?
Bonne continuation dans ton voyage 🙂
Bonjour Charlène,
Je n’y suis plus, j’y étais en octobre. Je suis allée à Zhangye, j’en parlerai justement dans la partie 2 de l’itinéraire. Je suis allée voir les montagnes de Danxia. C’est super beau, mais certaines sections étaient fermées lors de mon passage. Il y a aussi un autre parc géologique dans le coin que je regrette de ne pas être allée. À ce qu’il parait, c’est moins balisé et tu peux un peu plus « rentrer dans le décor ». Je t’encourage à t’informer, je suis certaine que tu ne seras pas déçue.
Super blog. Quel est ton appareil photo?
Bonjour Robert.
Merci pour le commentaire 🙂 En fait, une bonne partie de mes photos sont prises soit avec mon iphone6 (hehe je le trouve vraiment bien si on a pas besoin de zoomer et si la luminosité est bonne) et le reste avec mon Canon powershot SX50 HS.Et j’utilise lightroom pour le post-traitement. Voilà 🙂